C’était en 1818
En ce temps-là, les avis de recherche étaient tout simplement synonymes de « chasse aux marrons ». Des esclaves fugitifs avides de liberté. La plume talentueuse d’Auguste Vinson nous entraîne dans la légende d’Anchaing. Anchaing et Héva s’aimaient d’amour tendre. S’ils n’avaient pas été esclaves, leur vie aurait été belle et courte. Lui, il était fort et orgueilleux. Elle, dissimulait sa souffrance dans les bras de son amant. Un matin, un ancêtre gaulois bastonna Héva pour une bricole.
Anchaing enleva sa maîtresse et tous deux montèrent là-haut sur les collines de l’île. (…)
La légende raconte qu’un jour Anchaing se retrouva subitement face à Bronchard, redoutable chasseur de marrons. (..) La capture fut aisée. Anchaing et Héva ont été ramenés immédiatement à la maison de leur maître. (…) Sa fille eut pitié des amants marron. Elle les rendit à la Nature